C’est utiliser la technologie et l’innovation pour protéger les soldats canadiens.
Lorsque Richard ne pratique pas son passe-temps favori, danser la salsa, on peut le trouver à son travail, à la General Dynamics Land Systems-Canada en train de réfléchir aux futures technologies.
Il découvre d’abord GDLS-Canada pendant son dernier stage coop à l’Université de Waterloo, au sein du groupe de modélisation mathématique et de simulation par ordinateur de l’entreprise.
Richard a toujours voulu construire des avions de combat à réaction supersoniques, mais aucune entreprise canadienne ne les fabrique, et il ne voulait pas quitter sa famille et son beau pays. Il a donc décidé d’obtenir un doctorat après avoir décroché son premier diplôme.
Nous disons que l’innovation est dans notre ADN et ce ne sont pas que des paroles. Nous travaillons fort pour cela.
Ce plan a par contre été mis de côté lorsque, pendant son stage, il est entré au travail, le 11 septembre 2001 et a vu tout le monde qui regardait l’événement qui allait tout changer : la mission de l’entreprise, le cheminement de sa carrière et tout le paysage technologique.
« Les troupes canadiennes se préparaient à aller en Afghanistan avec leurs Véhicules blindés légers et tout d’un coup, les IED et l’explosion de mines sont devenues les grandes priorités, se rappelle-t-il. On m’a donné la possibilité de mettre mes connaissances à profit dans la modélisation mathématique et la simulation par ordinateur, et la conception du flux supersonique des avions de combat pour diriger l’innovation dans la surviabilité des véhicules. »
Richard et sa petite équipe ont présenté le concept et la conception de la coque Double-VMDdu LAV 6.0 qui offre un niveau élevé de surviabilité aux soldats canadiens.
Aujourd’hui, Richard fait partie de la cellule d’innovation de GDLS-Canada, où il contribue à la création de concepts de pointe.
« Nous disons que l’innovation est dans notre ADN et ce ne sont pas que des paroles. Nous travaillons fort pour cela », souligne-t-il.
Richard dirige aussi toute la collaboration avec les établissements universitaires partout au Canada, renforçant ainsi les compétences du Canada en science et en technologie.
Lorsqu’on lui demande ce qui le motive à aller travailler tous les matins, ses yeux s’illuminent.
« Tellement de choses! C’est tellement intéressant, dit-il. C’est principalement le monde des technologies et ce que nous réserve l’avenir dans ce monde qui me motive à aller travailler. »